Loin, loin de toi se déroule l'histoire mondiale, l'histoire
mondiale de ton âme.
F. Kafka
Mediterraneo
Étrangers partout
ENTRE " ICI" ET LA' BAS...
ETRANGER =
Etymologie : Du latin extraneare, d'extraneus
étranger, adjectif :
Sens 1 Qui vient d'un autre pays. Anglais foreign
Sens 2 Qui n'appartient pas àun groupe, à une ville, à une famille.
Sens 3 Quin'est pas familier, connu. Ex Un visage étranger. Anglais strange
Sens 4 Quin'apasderapportavec. Ex C'est une remarque étrangère au sujet .
étranger, nom :
Féminin ère. Sens 1 Personne qui vient d'un autre pays, d'un autre groupe. Synonyme inconnu Anglais (pays) foreigner, (inconnu) stranger étranger, nom masculin Féminin ère. Sens 1 Pays autre que le sien. Ex Vivre à l'étranger.
synonymes étranger :
étranger : 10 synonymes. Synonymes allogène, barbare, exotique, immigrant, immigré, inconnu, profane, rastaquouère, résident, tiers.
étranger : 2 citations contenant le mot étranger "Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger." Térence "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger." Térence
Que signifie aujourd'hui le terme d'étranger?
Étranger », comme « étrange », est un terme qui vient du latin extraneus, qui vient de l'extérieur, du dehors. « Etrange », puisqu'on n'a pas l'habitude de le voir, et on peut penser que l'étranger éveille la méfiance. Cependant dans l'antiquité gréco-latine, comme la tradition judéo-chrétienne, l'étranger est éminemment respectable. « Noble étranger », « étranger, notre père » : c'est avec ces mots qu'Ulysse, dans l'Odyssée, est accueilli par les Phéaciens, peuple de marins sur le territoire desquels son bateau s'est échoué. Pourtant Ulysse, nu et sali par la mer, n'a pas bonne mine. L'accueil de l'étranger est régi par les lois de l'hospitalité, système d'accueil réciproque, et aussi respect de l'autre humain qui a besoin de nous.
Il existe aussi à cette époque l'idée que l'étranger peut, puisqu'il est un « hors venu » comme dit le poète, dissimuler un caractère divin ; nombre de mythes et de légendes, dans l'Antiquité gréco-latine comme dans le Moyen Age chrétien, racontent l'accueil, par des gens humbles, d'étrangers qui se révèlent être des dieux, ou le Christ. Malheur à ceux qui n'ont pas été hospitaliers et tant mieux pour ceux qui ont su l'être…
Actuellement il ne reste pas grand-chose de ce caractère sacré de l'étranger. L'étranger est celui qui n'est pas citoyen du même pays que nous. Le mot a assez souvent une connotation péjorative. Il qualifie le « touriste » ou « l'immigré ». Et l'un et l'autre de ces deux termes peuvent exprimer un rejet. Différent de nous, donc plus difficile à comprendre, l'étranger déstabilise le groupe d'accueil.
L'un de nous fait remarquer que la langue anglaise fait une différence entre « stranger », l'étrange inconnu, et « foreigner », l'étranger reconnu comme tel, c'est-à-dire citoyen d'un autre pays.
Le caractère flou en langue française du mot « étranger » ne facilite pas l'appréhension de ce terme et la relation à ceux qui sont désignés par lui. Paraît étranger celui qui n'a pas la même citoyenneté que nous, mais aussi celui qui n'a pas la même couleur de peau, la même religion, le même accent… A tel point que ces dernières années, on a dû inventer l'expression « Français de la diversité » pour rappeler que des différences apparentes ne manifestent pas toujours des différences de nationalité.
C'est vrai que l'adjectif « étranger » suggère toujours une distance plus ou moins menaçante. En biologie, on n'aime pas l'idée d'un « corps étranger » dans son propre corps, même s'il s'agit d'une nécessité médicale. Devenir « étranger » à soi-même révèle un danger pour notre équilibre psychologique. Dire qu'une personne jusque là proche de nous nous est désormais « étrangère » indique la distance infranchissable qui s'est établie entre cette personne et nous-mêmes.
Pourtant l'étranger peut paraître à certains d'entre nous particulièrement intéressant. Il peut les faire rêver, les enrichir de sa différence. Cependant, incontestablement, ce qui n'est pas ou peu connu inspire le plus souvent la méfiance, voire la peur. Il est donc important que le terme « étranger » désigne seulement quelqu'un qui appartient à une autre communauté politique, car cela nous permet de nous penser comme également étranger par rapport à lui, son égal, son frère. On peut alors écrire la phrase de Térence (auteur latin de comédies ; 190-160 av.J.C.): humani nihil a me alienum puto : j'estime que rien de ce qui est humain ne m'est étranger. A lire éventuellement : Etienne Tassin : « L'étranger et le citoyen », revue Relations, novembre 2007 , p. 19-22.
Sens 1 Qui vient d'un autre pays. Anglais foreign
Sens 2 Qui n'appartient pas àun groupe, à une ville, à une famille.
Sens 3 Quin'est pas familier, connu. Ex Un visage étranger. Anglais strange
Sens 4 Quin'apasderapportavec. Ex C'est une remarque étrangère au sujet .
étranger, nom :
Féminin ère. Sens 1 Personne qui vient d'un autre pays, d'un autre groupe. Synonyme inconnu Anglais (pays) foreigner, (inconnu) stranger étranger, nom masculin Féminin ère. Sens 1 Pays autre que le sien. Ex Vivre à l'étranger.
synonymes étranger :
étranger : 10 synonymes. Synonymes allogène, barbare, exotique, immigrant, immigré, inconnu, profane, rastaquouère, résident, tiers.
étranger : 2 citations contenant le mot étranger "Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger." Térence "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger." Térence
Que signifie aujourd'hui le terme d'étranger?
Étranger », comme « étrange », est un terme qui vient du latin extraneus, qui vient de l'extérieur, du dehors. « Etrange », puisqu'on n'a pas l'habitude de le voir, et on peut penser que l'étranger éveille la méfiance. Cependant dans l'antiquité gréco-latine, comme la tradition judéo-chrétienne, l'étranger est éminemment respectable. « Noble étranger », « étranger, notre père » : c'est avec ces mots qu'Ulysse, dans l'Odyssée, est accueilli par les Phéaciens, peuple de marins sur le territoire desquels son bateau s'est échoué. Pourtant Ulysse, nu et sali par la mer, n'a pas bonne mine. L'accueil de l'étranger est régi par les lois de l'hospitalité, système d'accueil réciproque, et aussi respect de l'autre humain qui a besoin de nous.
Il existe aussi à cette époque l'idée que l'étranger peut, puisqu'il est un « hors venu » comme dit le poète, dissimuler un caractère divin ; nombre de mythes et de légendes, dans l'Antiquité gréco-latine comme dans le Moyen Age chrétien, racontent l'accueil, par des gens humbles, d'étrangers qui se révèlent être des dieux, ou le Christ. Malheur à ceux qui n'ont pas été hospitaliers et tant mieux pour ceux qui ont su l'être…
Actuellement il ne reste pas grand-chose de ce caractère sacré de l'étranger. L'étranger est celui qui n'est pas citoyen du même pays que nous. Le mot a assez souvent une connotation péjorative. Il qualifie le « touriste » ou « l'immigré ». Et l'un et l'autre de ces deux termes peuvent exprimer un rejet. Différent de nous, donc plus difficile à comprendre, l'étranger déstabilise le groupe d'accueil.
L'un de nous fait remarquer que la langue anglaise fait une différence entre « stranger », l'étrange inconnu, et « foreigner », l'étranger reconnu comme tel, c'est-à-dire citoyen d'un autre pays.
Le caractère flou en langue française du mot « étranger » ne facilite pas l'appréhension de ce terme et la relation à ceux qui sont désignés par lui. Paraît étranger celui qui n'a pas la même citoyenneté que nous, mais aussi celui qui n'a pas la même couleur de peau, la même religion, le même accent… A tel point que ces dernières années, on a dû inventer l'expression « Français de la diversité » pour rappeler que des différences apparentes ne manifestent pas toujours des différences de nationalité.
C'est vrai que l'adjectif « étranger » suggère toujours une distance plus ou moins menaçante. En biologie, on n'aime pas l'idée d'un « corps étranger » dans son propre corps, même s'il s'agit d'une nécessité médicale. Devenir « étranger » à soi-même révèle un danger pour notre équilibre psychologique. Dire qu'une personne jusque là proche de nous nous est désormais « étrangère » indique la distance infranchissable qui s'est établie entre cette personne et nous-mêmes.
Pourtant l'étranger peut paraître à certains d'entre nous particulièrement intéressant. Il peut les faire rêver, les enrichir de sa différence. Cependant, incontestablement, ce qui n'est pas ou peu connu inspire le plus souvent la méfiance, voire la peur. Il est donc important que le terme « étranger » désigne seulement quelqu'un qui appartient à une autre communauté politique, car cela nous permet de nous penser comme également étranger par rapport à lui, son égal, son frère. On peut alors écrire la phrase de Térence (auteur latin de comédies ; 190-160 av.J.C.): humani nihil a me alienum puto : j'estime que rien de ce qui est humain ne m'est étranger. A lire éventuellement : Etienne Tassin : « L'étranger et le citoyen », revue Relations, novembre 2007 , p. 19-22.
sondage en classe
_UN FILM SUR L'IMMIGRATION....voilà lesparoles de son metteur en scène:
_
Petits poèmes en prose : L'Etranger, Baudelaire
- Qui aimes-tu le mieux, hommes énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages!
Clichés! Clichés!
_ Clichés sur les Français
_Clichés sur les Italiens
_Clichés sur les Turcs
_Clichés sur les Portugaishttps://www.youtube.com/watch?v=VdYYbmG-f00
Les mœurs d'Italie_
Les mœurs de La France_
Les mœurs du Portugal _
les mœurs de la Turquie_
_ Clichés sur les Français
_Clichés sur les Italiens
_Clichés sur les Turcs
_Clichés sur les Portugaishttps://www.youtube.com/watch?v=VdYYbmG-f00
Les mœurs d'Italie_
Les mœurs de La France_
Les mœurs du Portugal _
les mœurs de la Turquie_